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conseils de sexologue

16 janvier 2013

Sexe et grossesse pour les femmes

Le sexe et la grossesse chez la femme

Les modifications sexuelles et émotionnelles pendant la grossesse 

Durant la grossesse, la femme traverse des périodes d’euphorie, de joie, mais aussi des moments de fatigue et de dépression parfois. Le désir sexuel peut atteindre son paroxysme pendant ces neuf mois, mais la femme peut également être victime de la perte  partielle ou totale de sa libido.

En termes de sexualité et de grossesse, il n’y a pas de règle. L’état émotionnel de la future mère dépend de son histoire personnelle de femme, de fille, d’enfant. Il dépend surtout de l’équilibre entre son rôle de femme et son futur rôle de mère dans son propre corps et dans sa tête.

Pour les hommes, les schémas sont différents, ils sont à la fois rassurés et fiers d’avoir procréé. Mais ils sont aussi très inquiets face à la responsabilité financière et morale qu’ils vont devoir assumer. Cette responsabilité peut aussi bien leur donner le désir de protéger leur femme enceinte que de nier complètement le phénomène. Cette période d’attente peut aussi générer dans le couple des angoisses. Ainsi, la grossesse de la femme renvoie à l’homme qu’il est en train de perdre sa jeunesse, son insouciance. De plus, il a peur que sa femme perde sa jeunesse, sa fraîcheur et sa désirabilité.

 La libido de la femme pendant la grossesse :

 La libido de certaines femmes diminue fortement durant la grossesse, surtout pendant le premier trimestre. Cela a plusieurs causes : l’inconfort des nausées, les troubles gastriques multiples, les facteurs hormonaux qui rendent la poitrine douloureuse, la fatigue ainsi que toutes sortes de croyances attachées à la sexualité pendant la grossesse. Certaines femmes pensent en effet qu’une femme enceinte ne doit pas être sexualisée. Cette situation est un problème courant chez les couples. Il n’est pas rare que la femme perde sa libido et ne reprenne une activité sexuelle « normale » que trois à quatre mois après l’accouchement. Toutefois, cela ne concerne pas toutes les femmes. D’autres s’épanouissent pleinement dans leur corps et, à l’inverse des cas cités précédemment, voient leur appétit sexuel s’accentuer pendant cette période et mettent en avant leur corps de femme.

 Le désir des femmes pendant la grossesse :

 Le premier trimestre peut être difficile sexuellement car en plus des troubles gastriques de certaines, la grande fatigue qui s’installe ne favorise pas le désir.

 Par contre, dès que le deuxième trimestre commence, le changement est quasi immédiat. Dans la plupart des cas, les hormones de grossesses évoluent et soulagent la femme. L’inconfort permanent du premier trimestre fait place au dynamisme, aux envies, à un état d’euphorie et de bien-être. Le sexe reprend sa place dans le couple et les hormones favorisent les envies sexuelles. Le deuxième trimestre correspond à l’apaisement du corps et à l’apaisement de l’esprit. En effet, la femme a été rassurée sur le bon déroulement de sa grossesse et des maladies éventuelles de son bébé. Ainsi, elle a le corps léger et la tête libre.

 Pour le troisième trimestre, les choses se dégradent petit à petit : ventre tendu, la fatigue devient constante, les douleurs du dos et une sécheresse vaginale diminuent clairement le désir des femmes. Certaines se trouvent moins jolies avec leurs kilos en trop et commencent à avoir de vraies difficultés à s’habiller. De manière consciente ou inconsciente, ces femmes se sentent moins désirable et peuvent considérer peu à peu leur corps comme un sanctuaire sacré, impénétrable.

 Quelques cas rares témoignent d’une répugnance excessive pour la sexualité durant toute la grossesse. Les sentiments et les changements hormonaux brutaux peuvent amener la femme à un dégoût total de la sexualité, ce qui s’accentue au dernier trimestre. Dès lors, chaque contact physique avec le conjoint est perçu comme une agression.

D’une manière générale, et bien que chaque femme évolue dans sa grossesse de manière différente, le troisième trimestre est caractérisé par une diminution des rapports sexuels dans le couple.

Quels que soient les blocages, il faut de toute façon éviter de les laisser s’installer car les choses s’arrangent rarement d’elles-mêmes. Le désir sexuel est quelque chose de fragile qu’il faut écouter et entretenir avec son partenaire afin de pouvoir le faire évoluer positivement tout au long des événements de la vie. 

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16 janvier 2013

Sexe et grossesse chez les hommes

e sexe et la grossesse chez les hommes

 La grossesse est un tournant dans la vie sexuelle d’un couple. L’objectif, pour le couple, est de garder, au moins, la même qualité de rapport sexuel qu’avant la grossesse. Pour l’homme, la compréhension du phénomène est difficile car il ne porte pas l’enfant physiquement. Ses envies sexuelles deviennent différentes de celles de sa partenaire. Hommes et femmes évoluent mais pas forcément dans le même sens. L’homme se dit souvent que la grossesse est comme le dernier moment de sa liberté, qu’il doit en profiter.

 La libido des hommes pendant la grossesse :

 Le désir des hommes change de manière radicale pendant la grossesse. Les changements qui s’opèrent chez leurs compagnes ont de quoi les perturber.

Quelques hommes se rapprochent de leur partenaire et apprécient les évolutions qui modifient le corps de leur femme.

D’autres nient complètement l’évidence, leurs angoissent quelles qu’elles soient, les rendent aveugles. Ils ont du mal à réaliser ce qu’il se passe à côté d’eux. Dans ces cas-là leur libido est investie dans tout autre chose, sauf, dans la grossesse et dans la femme qui la porte. Sexuellement, ils montrent moins d’intérêt pour leur compagne. Le désir est touché.

Certains hommes perdent leur désir en raison d’inquiétude au sujet de l’état de santé de la mère, ou encore de celui de leur enfant. Ces pères anxieux sont focalisés sur leurs inquiétudes ainsi que sur la responsabilité morale et financière qui en découle. Ils se mettent une forte pression, un stress considérable qui les inhibent sexuellement et peuvent créer des troubles érectiles ponctuels ou fréquents, allant jusqu’à la perte du désir.

Toutefois, tous les hommes ne sont pas touchés par des problèmes de libido pendant la grossesse, cela évolue en fonction de leur personnalité, de leur âge et de la relation qui les lie  à leur partenaire. Les troubles de la libido ne sont ni une obligation  ni une fatalité.

 Le désir des hommes pendant la grossesse :

 Comme pour les femmes, le désir des hommes varie pendant la grossesse. Au début ils ne  se rendent pas vraiment compte des changements possibles, les baisses de désir masculin arrivent progressivement et marquent l’angoisse de l’engagement, la pression de la responsabilité paternelle.

Il peut arriver aussi que l’homme manifeste une répugnance physique totale concernant le corps de leur partenaire. Il devient impossible pour l’homme, d’érotiser le corps de sa femme, ils sont repoussés par le corps déformé de leur compagne. Ce sentiment est temporaire et régresse après l’accouchement, il ne s’agit pas là d’un manque de soutien ou d’un refus de la grossesse. C’est leur histoire, leur vécu, qui détermine la façon d’appréhender la grossesse.

D’autre part, certains hommes vivent la grossesse comme une expérience sexuelle nouvelle et profitent de ces modifications pour tester un autre aspect fantasmatique du corps de la femme. Pour ces hommes, le désir est plutôt fort et la complicité avec leur femme plus forte car ils tendent vers la compréhension et la communication.

 

 La grossesse est chez l'homme un moment fort fait de stress, d'angoisse mais aussi d'exaltation et de joie face à l'inconnu. Les bouleversements auxquels ils sont confrontés sont aussi importants à considérer que ceux qui touchent leur compagne. Il est donc essentiel que le dialogue s'instaure entre eux.

 

16 janvier 2013

La syphilis

La Syphilis

La Syphilis aussi appelée vérole : Qu’est ce que c’est ?

 La Syphilis est une affection bactérienne qui infecte le sang mais aussi les liquides corporels. C’est une maladie interhumaine. Si elle n’est pas traitée rapidement, ses conséquences peuvent être très graves.

L’infection peut avoir trois stades dans l’expression de ses symptômes:

-       La Syphilis primaire : c’est l’apparition d’une ou plusieurs plaies autour des muqueuses : bouche, vagin, pénis, anus. (Apparition deux ou trois semaines après la contamination)

-       La Syphilis secondaire : c’est l’apparition d’éruptions cutanées sur tout le corps. Il peut y avoir aussi de la fièvre, des maux de tête et des maux de gorges. Des sortes de verrues apparaissent sur la vulve et autour de l’anus des hommes et des femmes. (Apparition entre deux à six mois après la contamination)

Attention il n’est pas rare que ces deux premiers stades passent inaperçus.

     - Le dernier stade : On atteint ce stade s’il n’y a eu aucun traitement au préalable. La bactérie entraîne des dommages permanents au cœur, au cerveau et à d’autres organes internes.   

 Comment on l’attrape ?

 On attrape la Syphilis en ayant des rapports sexuels non protégés. De plus, le contact direct avec une personne ayant des plaies ou des éruptions cutanées dues à la Syphilis, est contaminant.

 C’est grave Docteur ?

 La Syphilis se soigne par un traitement anti-biotique adapté, le traitement dépendra du stade dans lequel se situe le patient. Il est préférable de consulter son médecin rapidement car les conséquences de cette maladie peuvent être grave.

 

16 janvier 2013

Désir, excitation et plaisir masculin

Désir, excitation et plaisir masculin

Désir, excitation et plaisir masculin :

Chez l’homme, le désir et l’excitation se confondent parfois. Étroitement liée, l’apparition de l’un entraîne souvent l’apparition de l’autre. Le désir est statistiquement plus important chez l’homme que chez la femme. Chez l’homme, les fantasmes sexuels sont facilement accessibles, et ils en ont conscience, présents à toutes les phases de l’échange érotique, les fantasmes intensifient les désirs et participent à la confusion du désir et de l’excitation sexuelle.

  Les zones érogènes :

Le plaisir de l’homme est souvent réduit au pénis. Formule directe mais efficace, la masturbation du pénis est soit manuelle soit orale. Pourtant, le corps de l’homme recèle des zones érogènes capables de faire éclore le désir et une excitation maximale. Le sens du toucher a une grande importance dans la sexualité. La plupart des hommes apprécient que leurs partenaires les caresses entre le nombril et le pubis. Une stimulation soutenue de cette zone procure des sensations extrêmement voluptueuses et peut prolonger l’état de jouissance. Le plaisir masculin peut être augmenté si la (ou le) partenaire place la tranche de sa main sous le nombril et caresse cette zone à la manière des essuie-glaces de haut en bas.

Le pouvoir des massages :

La plupart des hommes avoueront qu’ils aiment surtout se faire masser le pénis car le plaisir et la satisfaction est immédiate.

Sur la peau qui recouvre le gland il existe une petite ouverture en forme de V. Si la (ou le) partenaire caresse cette zone l’homme devient extrêmement sensible, son désir et son plaisir explosent.

Toutefois, si certains hommes ont envie d’augmenter leur désir et par conséquent, leur plaisir, la chose est simple : il faut prendre conscience de son corps et de tous les acteurs physiques de l’excitation corporelle.

Pendant le rapport, le fait de se concentrer sur les zones pelviennes impliquées dans la jouissance, augmente l’excitation et le plaisir lors de l’éjaculation. De plus, le massage prolongé de zones érogènes comme les mamelons, par exemple, accroît également la jouissance de l’éjaculation. En effet, il y a des milliers de nerfs dans les mamelons, ce qui les rend très sensibles. La méthode doit être simple et appliqué. Comme pour toute zone sensible si c’est mal fait, cela peut donner le résultat inverse.

Les positions préférées des hommes

 - La levrette : parce qu’elle leur permet de faire l’amour en ayant pleine vu sur les fesses de sa partenaire. Les hommes sont très sensibles au sens de la vue.

- Le lotus : pour les non-initiés, l’homme est assis en tailleur, la femme s’assied sur lui. Position idéale pour les couples qui aiment faire l’amour en se regardant dans les yeux afin d’être en osmose. 

- Le missionnaire, pas avec variante : l'une ou les deux jambes de la femme sur les épaules de l'homme. En plus de permettre au couple de se regarder pendant l’amour, cela permet une pénétration plus profonde.

 

16 janvier 2013

Agacement dans le couple une fatalité?

Agacement dans le couple

Petits agacements entre Amants

Près de 30 millions de Français vivent en couple, on imagine le nombre de reproches que cela représente chaque jour... IPSOS a interrogé plus de 1000 femmes et hommes. 

L'amour ne résout pas toujours les miniconflits du quotidien. Les griefs des hommes à l'égard des femmes et vice et versa mis en évidence par ce sondage, donnent une image du couple contemporain qui ressemble fort à un miroir...

Qu'est ce qui nous agace le plus chez celui qui partage notre vie?

Si les hommes voient souvent leur mutisme pointé du doigt, c'est la tendance féminine à tout analyser qui semble le plus, agacer ces messieurs.

Près de deux femmes sur trois affirment que leur conjoint leur a déjà demandé : "Pourquoi tu me fais chier avec des trucs pareil! tu me laches oui!"

Agacement et guerre dans le couple : quand on commence à bloquer sur des détails du quotidien....

Au début c'est un peu le choc des cultures. Jours aprés jours, on découvre la manière dont il range les papiers, par exemple : il dit qu'il range mais il met tout en vrac dans une boîte, donc ce n'est pas triè, etc. Dans chaque petit coin de la vie quotidienne, on tombe sur des différences et il faut se mettre d'accord pour trouver un système commun.

C'est au moment où l'on y parvient que l'on commence à se cristalliser sur un certain nombre de comportements, de gestes qui agaceront d'autant plus qu'ils deviennent très fixés, répétitifs. L'horreur du bloquage!!!

Une fois que l'on s'est polarisé sur un geste, on ne peux plus en détourner le regard... Cette manière de mettre la cuillère dans le pot de confiture, finalement, on la retrouve, identique, dans la belle-famille. On ne l'avait pas vu jusque-là, mais une petite prise de distance dans le lieu conjugal nous le fait remarquer.

Le reproche c'est la difficulté de s'adapter à l'autre?

Il est normal de connaître des motifs d'agacement. C'est le choc des microcultures et il y en a dans tous les couples, mais on les refoule et on les dépasse continuellement par amour.

On a envie d'être avec l'autre et on ne regarde pas ce qui agace, on ne le voit pas.

Et s'il y a trop d'agacement et de tensions dans le couple?

Il faudrait pouvoir se poser à soit même la question : "Est ce que je suis sûr d'avoir raison?" C'est le fondement de l'amour et du couple : entrer un petit moment dans l'univers et la pensée de l'autre. Quand on réussit à faire un tout petit pas vers l'être aimé, même minuscule, l'autre le sent et fait à son tour une petite avancée. C'est la politique des petits pas qui est la plus efficace en la matière.

 

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16 janvier 2013

Ejaculation trop rapide

L'éjaculation précoce

L’éjaculation précoce : C’est quoi?

L’éjaculation précoce est une éjaculation qui survient moins de trois minutes après le début de l’excitation sexuelle. Cette éjaculation survient de manière incontrôlée. Il est important de signaler que l’éjaculation précoce n’est pas une maladie sexuelle, l’homme qui éjacule rapidement a une fonction sexuelle normale. Il ne peut cependant maintenir son excitation, et éjacule. L’éjaculation précoce est le trouble dont les hommes se plaignent le plus, elle est à ce titre, le motif principal de consultation masculine soit 7 hommes sur 10 venant consulter en cabinet.

 On distingue 2 types d’éjaculation précoces :

 On dit que l’éjaculation précoce est primaire lorsque l’homme éjacule de manière incontrôlée depuis toujours, dès son premier rapport sexuel.

Par contre, on parlera d’éjaculation précoce secondaire lorsque celle-ci apparaît soudainement et de manière répétée, alors que l’homme n’avait pas de problèmes de contrôle lors de ses rapports sexuels précédents.

 Mais pourquoi?

La cause de l’éjaculation précoce est souvent l’expression d’un trouble émotionnel : stress, angoisse, événement traumatisant, choc émotionnel, etc. L’éjaculation précoce n’est pas due à une malformation physique du pénis et l’hypersensibilité du gland est tout à fait réversible.

Il est important de noter qu’on ne peut parler d’éjaculation précoce pour des hommes encore vierges, de la même façon que les premiers rapports de la vie sexuelle d’un homme ne sont pas significatifs. Il faut laisser au corps et à l’esprit le temps de s’accorder au début de la vie sexuelle.

 C’est grave Docteur ?

Il faut savoir qu’aucune crème, médicaments ou injections dans le pénis ne sont réellement efficaces, il n’existe pas de solutions  miracles.

L’éjaculation précoce est un trouble psycho-comportemental. Il existe différentes méthodes pour améliorer ses performances mais pour cela un réel investissement de l’homme et de sa compagne son nécessaire ainsi qu’une véritable motivation pour s’extraire de cette situation accompagnée par un travail psychologique sur la confiance en soi. L’aide d’un sexologue est fortement recommandée.

 Le vrai problème de l’éjaculation précoce est de s’enfermer dans le cercle vicieux de l’échec et de laisser le temps cristalliser cet état. Plus le temps passe plus la prise en charge sera longue et difficile.

Les méthodes des sexologues ou méthode de contrôle sensitif sont sans doute celles qui obtiennent les meilleurs résultats, elles permettent une introspection profonde et de retrouver une complicité sexuelle avec son partenaire.

La méthode du « stop en go » par exemple, consistant à s’arrêter quand on sent le désir s’accroître puis reprendre les ébats est certes efficace, mais dois se pratiquer quotidiennement pendant plusieurs semaines.

L’éjaculation précoce n’est pas une fatalité. Prise à temps, elle peut n’être qu’un épisode déstabilisant dans la vie d’un homme.

 

16 janvier 2013

L'orgasme féminin

L'orgasme chez la femme

L’orgasme chez la femme : C’est quoi ? comment ça marche ?

 L’orgasme féminin intrigue et pique les curiosités. Difficile à définir, il est l’aboutissement d’un enchaînement de réponses physiologiques à une excitation sexuelle.

La stimulation sexuelle entraîne une accélération du rythme cardiaque, la coloration rosée du visage et des lèvres, l’érection des mamelons, une transpiration accentuée, la sécrétion des glandes sébacées, un raccourcissement du clitoris ainsi que la lubrification des muqueuses vaginales.

 Tous ces signes sont autant de facteurs indicateurs et nécessaires à l’orgasme féminin. En clair, comme pour l’homme, la femme doit être très excitée pour jouir. Toutefois, chez la femme à la différence de l’homme, l’orgasme n’est pas une obligation mécanique, l’orgasme féminin est autant physiologique que psychologique. C’est l’accord entre l’excitation physique et la condition mentale de la femme qui détermine l’orgasme.

 Orgasme clitoridien et / ou vaginal

 Deux principales situations ont été décrites d’un point de vue anatomique : clitoridien et vaginal. La stimulation clitoridienne est la principale source sensorielle pour provoquer l’orgasme. Le clitoris sert de « bouton » activateur du plaisir féminin, il est la voie royale pour accéder à la jouissance vaginale. Toutefois, il n’y a pas de recette infaillible, chaque femme à ses propres préférences et sensibilités. 

Une grande majorité de femmes rapportent que la stimulation de leur clitoris est indispensable pour parvenir à l’orgasme. Certaines confient que les caresses sur leur clitoris sont indispensables pendant le coït, afin d’arriver à l’orgasme vaginal.

L’orgasme obtenu par la stimulation du clitoris seul provoque une grande jouissance, c’est un plaisir localisé, extrêmement voluptueux, vécu parfois comme des impulsions électriques de plaisir intense. Après un premier orgasme, le clitoris est trop sensible, une stimulation directe serait alors désagréable. La période dite réfractaire désigne le temps pendant lequel il est impossible de jouir à nouveau. Cette période peut durer entre une minute et une demi-journée, en fonction des personnes. Après cette période réfractaire, il est possible que la femme ait d’autres orgasmes clitoridiens à la suite.

 L’orgasme vaginal est décrit comme plus diffus, il se propage dans tout le corps.

L’immense volupté qu’il procure est souvent associée à l’abandon total, au plaisir absolu du corps et de l’esprit. L’aura  de l’orgasme vaginal est plus grande, plus enveloppante et plus intense que l’orgasme clitoridien seul. Les sensations de vibrations agréables durent plus longtemps et sont psychologiquement plus satisfaisantes.

Les sensations voluptueuses survenants après l’orgasme sont constituées de contraction du plancher pelvien, suivies de contraction musculaire du vagin. Ces réflexes musculaires sont extrêmement doux et agréables.

 Bien que rare, l’orgasme vaginal peut se répéter. Cette particularité n’étant pas fréquente, elle ne doit pas constituer une recherche de performance au risque de perdre assez rapidement l’excitation préparant l’orgasme à venir.

Juste après l’orgasme, une sensation de vide et de détente physique et émotionnelle s’installe. Ce moment est très important dans la sensation fusionnelle qui apparaît à ce moment-là avec l’autre.

 

Le point G : mystérieux, il passionne. Le point G existe, il n'est pas exactement à la même place chez toutes les femmes et surtout il n'est pas sensible chez toutes les femmes. Le point G est une zone qui correspond aux terminaisons nerveuses du clitoris. De nombreuses études ont démontré que seule une femme sur trois était sensible à la stimulation de leur point G. Seule ces femmes peuvent donc prendre du plaisir grâce à lui.

 En conclusion, l’orgasme féminin est accessible à toutes les femmes, il dépend de la pratique sexuelle adoptée par les amants mais surtout de la décontraction mentale de la femme et de son aptitude à se laisser totalement glisser vers la volupté de la pratique.

 

16 janvier 2013

L’amour c'est pour toujours Dans nos rêves ou

L’amour c'est pour toujours

 Dans nos rêves ou dans nos imaginaires de petites filles princesses, l’amour, le véritable, ne demande aucun effort et devrait s’imposer à nous, comme une évidence… On pense alors que si la relation demande à être entretenue et travaillée, c’est que l’amour que l’on croyait éprouver n’est en réalité peut-être qu’une tocade, qu’un coup de cœur passager. Si certains fuient, d’autres forcent les choses pour ne pas se retrouver seul.

Il faut admettre que l’être humain est très souvent dirigé par la partie la plus faible de lui-même et la plus anxieuse. Le but, dans une relation sentimentale, est d’apprendre à gérer ses peurs, à s’élever et évoluer de manière positive dans sa vie personnelle. Cela demande du temps, de la concentration et de l’ouverture d’esprit.

Mais ce qui est sans doute le plus important et le plus difficile, c’est d’accepter l’autre, de le comprendre et de l’accueillir malgré les obstacles et les différences qui séparent les deux protagonistes. Il est primordial de comprendre la véritable nature de l’amour. Il faut pour cela faire appel à la partie la plus aimante de vous même. Sans cette compréhension, il est rare qu’un couple puisse perdurer dans le temps.

 Comment ça marche ?

 De nombreux couples débutent leur histoire avec l’engagement de s’aimer à jamais, que cet engagement soit conscient ou non. Mais lorsque l’étape que l’on appelle «  lune de miel » s’achève et que la réalité reprend ses droits, un nombre important d’histoires d’amour ne survit pas.

Le récit est simple et d’une banalité agaçante : deux personnes s’unissent, s’engagent l’un envers l’autre et décident de faire leur vie ensemble. Ils se marient (ou pas, l’histoire sera la même) et font des projets.  Ils croyaient vraiment que leur union ne connaîtrait pas de fin, mais voilà : cinq ans après ils se séparent, tout est fini.

 Que s’est-il passé ?

 De petits différends ont troublé progressivement l’harmonie qui régnait entre l’homme et la femme. Chacun s’est peu à peu éloigné de l’autre, sans jamais apprendre comment se retrouver. L’envie est peut-être là mais très lointaine, presque utopique.

Le problème est que souvent hommes et femmes pensent que l’engagement vis-à-vis de l’autre suffit pour se prouver son amour et son attachement. Mais si l’attachement n’est pas entretenu alors il se défait petit à petit.

S’engager ne veut pas dire « cesser d’apprendre à aimer ». C’est tout le contraire : c’est au moment où vous vous engagez que vous devez commencer à apprendre à aimer. Le chemin est dur et semé d’embûches mais il n’est pas impossible pour les personnes motivées et désireuses de s’épanouir dans leur couple mais aussi en tant qu’individu. S’il n’y a pas de recette prête à l’emploi, la communication et l’acceptation des différences sont une des clefs de la réussite de son couple. Le véritable challenge étant de pérenniser ce mode de fonctionnement.

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